
projet d’intervention pérenne sur le lieu de la « Maison de la Rivière » à Tolochennaz/VD.
développé dans le cadre du postgrade ALPes
réalisation prévue en 2021
lieu
L’espace produit par la réalisation du giratoire est traité dans son ensemble. Il s’inscrit dans un environnement plus vaste. Ainsi, la pastille du giratoire n’est pas considérée comme un socle pour une oeuvre signalétique.
Le territoire de la commune est traversé par trois axes parallèles de circulation rapide. Le village, éloigné du lac, est situé derrière ces axes. La rivière le Boiron, flux naturel, s’écoule perpendiculairement. L’association La maison de la rivière mène à bien sa renaturalisation et, par ses activités, est médiatrice de la relation entre l’homme et la nature.
intervention
Le giratoire sur la route cantonale ouvre une brèche, renforçant l’axe «village-zone du lac». Pour l’«habitant», c’est la possibilité d’une prise de conscience des potentialités de cette zone du bord du lac. Quand au «passant» -l’automobiliste freiné dans sa course-, il peut prendre conscience du lieu traversé, seuil autant vers la Maison de la Rivière que vers le Village.
L’intervention suggère la présence d’un flux par l’empilement de bois, charié par son courant. Symboliquement, elle inscrit une résistance au mouvement rapide et recrée le lien entre l’homme et son environnement naturel. Elle questionne sur la place de la nature dans l’environnement humain.
Une ressource naturelle locale est utilisée.
Der Raum und seine Veränderung durch den Kreisverkehr wird in seiner Gesamtheit betrachtet. Drei Schnellstrassen durchqueren die Gemeinde Tolochenaz. Das Dorf liegt hinter diesen Verkehrsachsen, mit einer gewissen Entfernung zum See. Senkrecht zu diesen Achsen fliesst der Fluss Boiron seewärts. Der Verein La maison de la rivière engagiert sich für dessen Renaturierung und nimmt mit ihrem Engagement, eine vermittelnde Rolle zwischen Mensch und Natur ein.
Die Breche, die durch den Kreisverkehr entsteht, verstärkt die Achse «Dorf – Seegebiet». Für die Dorfbewohner bietet es die Möglichkeit sich der Wichtigkeit des Seegebiets bewusst zu werden. Für den Passanten (den Autofahrer, der durch den Kreisverkehr gebremst wird) eine Gelegenheit, den Ort wahrzunehmen, den er durchfährt.
Die Intervention deutet den Fluss durch die Schichtung des Holzes und dessen formale Umsetzung an. Symbolisch stellt sie eine Auflehnung gegen die Geschwindigkeit dar und die Verbindung vom Mensch und seiner natürlichen Umgebung wird wieder hergestellt. Sie hinterfragt den Platz der Natur in der menschlichen Zivilisation.
Eine natürliche und lokale Ressource wird verwendet.




